• Nous sommes lundi, il est donc temps d’un bilan de la semaine ^^

    Alors qu’a fait Loulou en niveau cp ? Où en est Choupinette dans son niveau ce1 ? Qu’ont-ils fait en commun ?

    C’est parti !

     

    LUNDI

    Matin :

    En écriture, il a recopié une phrase en cursif puis fait une dictée de toutes les lettres de l’alphabet, en cursif également. Cela m’a permis de voir les lettres qu’il fallait le plus travailler. Il a ensuite fait la page du son « l » de son « cahier de lecture », puis lu en entier le livre « les groseilles » de la collection Sami et Julie. C’est un livre cp niveau 3 donc c’est vraiment bien !

    Une petite dictée, suivie de la fiche 6 du livre « je suis en ce1 – premier jour d’école ». C’était la dernière fiche pour ce livre.

    En lecture, elle a lu quelques pages du livre « yokaï watch – rapporteuse ! » de la collection bibliothèque verte de chez Hachette jeunesse.

    Les maths ont été communs ce lundi, car en même temps dans leurs deux manuels. Révision pour le ce1, mais ça ne fait pas de mal.

    Nous avons donc commencé par revoir une leçon (sur papier puis à l’oral)  sur les compléments à 10 avant de faire 3 fiches d’exercices sur le sujet.

    Après-midi :

    Après un bon moment passé dehors pour profiter du soleil et pour se défouler, nous avons commencé le livre « châteaux forts – Kididoc ».

     

    MARDI

    Matin :

    Etant un peu malade, une dictée de sons et 4 fiches simples sur les Alphas ont suffit.

    Nous avons repris le programme de grammaire au début. Un mois et demi d’école ont suffit à lui faire détester cette matière. Pour tenter de lui redonner goût à cette partie indispensable du programme, je reprends donc la leçon sur « la phrase » même si elle était déjà acquise. Ensuite, elle a fait 3 longues pages d’exercices (oui je sais, pas idéal pour lui redonner goût à la grammaire… mais je m’oriente maintenant vers autre chose pour la semaine prochaine). Quelques pages de lecture pour finir la matinée.

    Après-midi :

    Un rendez-vous chez la neuro-psy pour Choupinette nous a pris une bonne partie de l’après-midi. Après cela, nous nous sommes arrêté au parc pour prendre un bon bol d’air !

     

    MERCREDI

    Matin :

    Ludothèque.

    Après-midi :

    Entrainement de foot.

    Ils ont ensuite répondu à leurs courriers Epopia (lecture et écriture).

                                              

    Nous avons ensuite testé les nouveaux manuels de maths, à savoir la méthode singapour. Nous avons pris les cahiers d’exercices au début, donc très facile pour Loulou, qui a fait 6 pages, sans regarder les leçons.

    Avec Choupinette nous avons fait la leçon puis l’exercice 1, qui fait 3 pages.

    Nous avons ensuite continué notre Kididoc « châteaux forts » avec la lecture et la discussion de 2 doubles-pages.

     

    JEUDI

    Matin :

    Une longue dictée de sons et de mots, avec une écriture qui progresse très bien. Suivie du son « r » de son « cahier de lecture ». Pour terminer, il a fait 8 pages de son cahier de maths.

    Dans son cahier « Kimamila », elle a fait la leçon 4 d’orthographe, sur les sons qui se ressemblent.  Puis la leçon suivi de l’exercice 2, qui faisait 2 pages, de son cahier de maths. Elle a terminé par la lecture de quelques pages de son livre « yokaï watch ».

    Après-midi :

    2 nouvelles doubles-pages du Kididoc « châteaux forts », suivi par la fabrication et la peinture d’épées de chevaliers !

     

    VENDREDI

    Matin :

    Pour l’écriture, il a recopié une phrase que j’avais écrite. Puis il a fait le son « m » de son « cahier de lecture ». Enfin, nous avons vu une leçon de maths suivie de l’exercice 11 de son cahier, qui faisait 2 pages.

    Pour terminer, il a lu 5 pages du livre « je suis en cp – jour de piscine ».

    Retour à la grammaire, avec la leçon sur la ponctuation du livre « Kimamila » puis 2 pages d’exercices. Une petite dictée venait terminer sa partie français.

    Pour les maths, nouvelle leçon puis 3 pages d’exercices sur son cahier.

    Pour finir cette matinée, elle a lu le chapitre 4 du livre « yokaï watch ».

    Après-midi :

    Avec un très beau temps, nous avons passé 2h30 au parc, dont une partie avec un copain. Nous avons finalement fini par prendre le goûter chez eux, et ils ont continué à jouer au moins 1h30.

     

    SAMEDI

    Pas de travail formel le week-end.

    Matin :

    Repos. Jeux.

    Après-midi :

    Jeux dehors, puis tournage d’un petit film.

     

    DIMANCHE

    Matin :

    Repos

    Après-midi :

    Repas au quick puis après-midi jeux au parc avec les copains.

    Lecture : fin des livres « je suis en cp – jour de piscine » et « yokaï watch – rapporteuse ! ».

     

     

    Voilà pour notre bilan du lundi ! 

    Bon début de semaine à tous !!

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  • IEF : les questions à se poser

    Suite à mon article ici sur les raisons qui nous ont conduites à l’ief, j’ai reçu plusieurs commentaires, plus ou moins positifs. J’ai compris que j’aurais peut-être dû commencer par parler du cheminement qui nous a emmené à cette décision afin de montrer que notre décision n'a pas été prise à la légère.

    En gros, on ne s’est pas dit un soir : « bon, y’a des enfants qui embêtent ma fille, y’en a marre, on les sort de l’école et puis voilà ! Ils joueront toute la journée et au moins seront heureux ! »

    Non, pas du tout… tout a commencé il y a un peu plus d’un an et demi. Comme expliqué dans l’article précédent, l’école est devenue difficile pour Loulou, alors en petite section (deuxième année d’école car il avait fait une toute petite section). Au bout d’un mois où les pleurs et refus d’aller à l’école ne cessaient pas, le chemin vers l’ief a petit à petit commencé à se faire.

    Je vais vous parler des questions que nous nous sommes posées. J’en oublie sûrement, mais si vous êtes en période d’hésitation pour vous lancer en ief ou pas, je vous conseille de vous poser toutes ces questions (entre autres) avant ! Car ce n’est pas une décision de facilité, au contraire ! Et démarrer sur un coup de tête risque  de vous faire tomber de haut très vite….

     

    La réflexion et la recherche :

    Je n'ai pas tout de suite envisagé l'école à la maison. Nous avons d'abord tenté plusieurs choses pour rassurer, apaiser, motiver, encourager Loulou, pour que l'école se passe bien. Rien n'a fonctionné (Je précise que nous avons aussi essayé de parler fermement). Il pensait qu'il n'y avait pas d'autres options à la scolarisation.

    Vu que rien ne fonctionnait, j’ai cherché sur internet des écoles alternatives, qui pourraient mieux convenir à nos enfants. Parce qu’à ce moment là, Choupinette était en grande section, mais à l’école primaire. Et on leur en demandait beaucoup trop à mon goût, on leur demandait d’être « grand » au lieu de les laisser profiter des joies d’être un enfant.

     

    Les écoles alternatives sont rares, éloignées de chez nous et surtout très chères. J’ai cherché autre chose.

    J’ai commencé à m’intéresser à la création d’une école alternative. Mais après avoir lu beaucoup de choses, j’ai vite compris que je ne serai pas capable d’accomplir une telle chose.

    Et puis mes recherches m’ont amenées à l’instruction en famille. J’étais déjà convaincue des bienfaits de ce mode de vie, mais papa n’était pas de cet avis. Mais je n’ai pas poussé la discussion, pas essayé de le convaincre. Nous avons décidé de voir comment allait évoluer l’année…

    Là mon explication ne prend que quelques lignes, mais en réalité, toutes ces recherches se sont étalées sur un mois ou plus, je ne me souviens plus.

     

    Bref. L’année s’est terminée sans aucune évolution positive…. Et l’année suivante a commencé aussi catastrophiquement que la fin de la petite section. Les deux premiers mois d’école, j’ai repris mes recherches ief, et ai commencé a essayer de convaincre papa. Voyant le mal-être de Loulou au quotidien, l’idée a fait son chemin dans sa tête. Puis il m’a énoncé ses craintes (car oui nous en avions) et j’ai réussi à les apaiser. Après les vacances de Toussaint, Loulou n’est pas retourné à l’école. Choupinette elle, allez savoir pourquoi, a voulu continuer. Pourtant elle ne se sentait pas bien à l’école, mais je pense qu’elle avait peur de ce gros changement.

    Les compétences :

    Ai-je le niveau pour instruire moi-même mes enfants ?

    Ce fut la première réflexion que je me suis faite. Ayant une confiance en moi très limitée, je me suis d’abord dit que non. Mais au fond, je sentais bien que oui.

    J’ai regardé les programmes et je me suis dit que je pourrais assurer au moins jusqu’au cm2. Pas sans appréhension quand même, car c’est une grosse responsabilité. Mais je me suis aussi dit que je pourrais avancer à leur rythme, et donc forcément mieux que dans une classe de 25 ou 30 élèves. Je pourrais me concentrer sur leurs difficultés, même s’il faut y consacrer plusieurs semaines.

    Enseignante est un métier, je ne le nie pas. Mais je pense aussi sincèrement qu’il ne faut pas nécessairement avoir fait bac+7 pour instruire des enfants de primaire.

    J’ai forcément quelques lacunes, mais je ré-apprendrais en même temps que les enfants. Je ne me fais pas de soucis là-dessus. On pourra même voir des choses qui ne sont pas au programme, mais qui les intéressent, ce qui est impossible en classe, forcément.

    Ai-je les qualités humaines qu’il faut ?

    Là pour moi, il n’y avait pas photo, étant donné que je ne suis pas en accord avec les méthodes de l’éducation nationale.

    Je suis patiente, bienveillante au maximum, et je sais me questionner et remettre en question ma façon de faire pour m’adapter aux besoins de mes enfants.

     

    La sociabilisation :

    Ils ne verront plus d’enfants ?

    Alors c’est, je crois, ce que j’ai le plus entendu au sujet de l’ief. Et je comprends ces craintes. Beaucoup de personnes imaginent qu’en instruction en famille on reste à la maison presque tout le temps. Mais en fait non ! Ce choix de vie ouvre justement plus de portes de sociabilisation. Et pas uniquement avec des enfants de même année de naissance qu’eux…

    Concrètement, en ce qui nous concerne, où vont-ils voir d’autres enfants ?

    Au sport pour commencer, le mercredi et le samedi.

    Puis tous les enfants de l’association de parents ief où nous allons. Des sorties sont organisées très régulièrement en extérieur, et une fois par semaine nous nous retrouvons dans une salle où les enfants peuvent jouer ensemble, et les parents papoter !

    Ils vont également à la ludothèque, à la médiathèque, au parc…

    Et enfin il y a la famille, les amis, les voisins…

    Comme vous le constatez, les occasions de se sociabiliser sont nombreuses ! Et à mon sens, plus riches qu’en étant à l’école 5h30 par jour…

     

    Le coût :

    Ça coûte cher l’ief ?

    C’est un point non négligeable à étudier !! Parce que même si instruire en famille ne coûte pas forcément très cher (sauf si vous prenez des cours par correspondance), un des deux parents doit, dans la majorité des cas, faire le choix de ne pas travailler. Donc il faut pouvoir vivre sur un seul salaire.

    C’est vraiment un choix de vie qui appartient à chacun ! Nous ici, nous avons toujours préféré vivre très modestement mais offrir une vie, une éducation, que nous estimons la meilleure pour nos enfants.

    Donc voilà, il faut compter vivre sur un seul salaire. Il faut également savoir qu’en étant instruit à la maison, on ne peut pas bénéficier de la prime de rentrée scolaire, ce qui fait une entrée d’argent conséquente en moins. Mais il faudra quand même acheter le matériel scolaire, les manuels, les livres. Il faudra payer les sorties, les visites, le sport etc… donc c’est un aspect très important à étudier avant de se lancer.

     

    Et moi dans tout ça ?

    Comment distinguer mon rôle de maman et mon rôle d’enseignante ?

    Encore une fois, chacun choisi son mode d’instruction. L’ief, c’est la liberté d’instruction, donc chaque famille a sa façon de faire.

    Ici, je n’ai pas de rôle d’enseignante. Je suis une maman toute la journée, qui les aide à apprendre le programme scolaire. Mais l’enseignement se fait du matin jusqu’au soir, pas seulement pendant la période de « travail ».

    Je suis donc une maman qui enseigne. Mais au fond, comme toutes les mamans non ? ^^

     

    Et s’ils ne veulent pas travailler, je fais comment ?

    A la maison, nous tentons d’appliquer une éducation positive et bienveillante. Et donc ce sera pareil pour la partie instruction. Cela se fera sans punition, sans menaces et sans récompenses.

    S’ils ne veulent pas travailler, je leur rappelle le contrat, et ensuite j’essaie de comprendre la raison. S’ils sont fatigués ou un peu malade, et bien on le fera l’après-midi. S’ils se sentent vraiment pas bien, on ne travaillera pas ce jour là sur papier, mais on lira des livres, on regardera des reportages, on fera des jeux de société éducatifs ! Il y a 1001 solutions !

     

    Est-ce que je ne vais pas « étouffer » en restant tous les jours avec les enfants ?

    C’est une question très importante à se poser avant de se lancer. On a beau aimer nos enfants plus que tout, certains ne supporteraient pas de les avoir tous les jours de l’année, sans avoir cette coupure de temps d’école. Dans ces cas là, une instruction en famille apaisée ne durera pas longtemps…

    En ce qui me concerne, l’avenir nous le dira ! Mais je ne pense pas. Déjà parce que j’adore vraiment être avec mes enfants. Je me sens bien comme ça. Là où j’étoufferais c’est si on restait en permanence à la maison, mais ce n’est pas le cas. Nous sortons, donc je vois et parle avec d’autres adultes, ce qui donne un bol d’air frais.

     

    L’avenir :

    On ne peut pas les couper du monde et les protéger de tout éternellement. Comment vont-ils faire quand il faudra travailler et avoir des horaires, des supérieurs etc ?

    Alors, ils ne seront vraiment pas coupés du monde. Et je ne fais pas ça pour les protéger de tout, ce n’est pas la facilité que l’on a choisi. Par contre, je veux qu’ils sachent que dans la vie, on a le choix. Et que quand quelque chose nous rends malheureux, on cherche une solution pour améliorer ça.

    Je veux que si plus tard ils ont un chef détestable qui leur parle comme à un chien, ils osent le remettre à sa place poliment et avec respect. Et non pas qu’ils acceptent tout parce que c’est le chef. Et c’est ce qu’on leur demande de faire à l’école…. La maîtresse dit, tu fais ! ça te dérange, tu n’es pas d’accord, tu trouve ça injuste, rabaissant etc… ben tant pis parce que c’est la maîtresse qui l’a dit.

     

    Comment trouveront-ils du travail sans diplôme ?

    L’instruction en famille ne veut pas dire « pas de diplôme ». Ils auront le droit (et non l’obligation) de les passer en candidat libre. Si nous avons la chance d’être encore en ief à ce moment là, et bien ils feront comme ils veulent. Nous les conseillerons, guiderons, mais nous ne les influencerons pas et respecterons leur choix, quelqu’il soit. 

    IEF : les questions à se poser

     

     

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  • Nos premières semaines ief

     Déjà deux semaines d’instruction en famille ! Une semaine officiellement, mais la deuxième semaine des vacances nous le faisions en « test » donc c’est pour cela que je compte deux semaines.

    Le bilan « qualité de vie » est déjà positif ! Les enfants se disputent moins, nous ne sommes plus pressés par le temps, nous sommes plus zen.

    Je vais essayer, tous les lundis, de faire un bilan de notre semaine ief passée. Je détaillerai pour chaque jour ce que nous avons fait. Cela me permettra de garder une trace (même si je l’ai aussi sur cahier), mais surtout, si d’autres personnes font l’école à la maison à des enfants du même niveau que les miens, cela peut permettre de comparer les sujets étudiés et les différentes façons de faire. Cela peut donner des idées ^^

     

    Concrètement, quelle est mon organisation ?

    Organisation est un bien grand mot dans mon cas… mais en gros, les lundis, mardis, jeudis et vendredis matins, on travaille au minimum 1h en formel. Donc maths et français, en utilisant des manuels, livres de lecture, exercices que je fais moi-même ou exercices pris sur internet.

    Les mercredis matins, nous allons à la ludothèque. J’essaie d’y faire au moins un jeu éducatif, que ce soit en maths ou en français. Le mercredi après-midi, c’est foot pour les deux !

    Les autres après-midis, c’est au feeling. Cela peut être de l’anglais, de l’histoire, de la géographie, des jeux de sociétés, des sorties, des jeux vidéos, des jeux de leurs choix (avec leurs jouets quoi), des jeux en extérieur, ou tout simplement du repos et de la détente.

    Et le soir, ils font une lecture autonome dans leurs lits pendant 10 minutes.

    En fait, j’ai fait un programme pour l’année, mais juste histoire d’avoir un point de repère et de pas tout faire en total freestyle ! Mais sinon, je veux qu’on soit zen, tranquille, qu’on adapte chaque jour à nos envies (sauf l’heure de travail du matin).

    Cela évoluera peut-être avec le temps, mais pour le moment c’est ainsi.

     

    Donc voici en détail ce que nous avons fait ces deux semaines ^^ En bleu c’est ce que Choupinette a fait, en rouge ce que Loulou a fait. En violet c’est ce qu’il font en commun. Je mettrais les noms des manuels et l’éditeur au début mais pas à chaque fois vu que c’est toujours les mêmes.

     

    Semaine 1 :

     

    Lundi (anniversaire de papa)

    Matin : préparation du cadeau pour papa puis départ pour restaurant

    Après-midi : magasins + 3h30 à Royal Kid.

     

    Mardi

    Matin :

    Compréhension de texte et production d’écrit avec la fiche 1 sur le livre « petit ogre veut aller à l’école ». Orthographe avec la leçon 1 du livre « Kimamila » des édition Nathan. Leçon 1 de maths du livre « vivre les maths ce1 » des éditions Nathan.

    Fiche sur le son « ou » avec lecture et compréhension de texte. Leçon son « ou » du cahier de lecture Sami et Julie. Leçon sons « ou/oi » du cahier « je lis mes premiers mots avec Sami et Julie » tous deux des éditions Hachette éducatin. Jeu « j’ai/qui a ? » des alphas. Leçon 1 de maths du cahier « toutes les matières cp » des éditions Hachette éducation.

    Après-midi : visite à la famille.

     Nos premières semaines ief

    Mercredi 

    Matin :

    Leçons 2 et 3 d’orthographe du livre « kimamila ». Pour la lecture, fin du livre « je suis en ce1 – une dent perdue » puis résumé à l’oral. Leçon 2 de maths.

    Sons composés « m, f, n, r » du cahier « je lis mes premiers mots avec Sami et Julie ». Son « n » du « cahier de lecture ». Lecture de 7 pages du livre « je suis en cp – dispute à la récré ». Leçon 2 du cahier de maths.

    Après-midi : sortie avec d’autres familles ief que vous pouvez relire ici.

     

    Jeudi

    Matin :

    Fiches 1 et 2 sur le livre « je suis en ce1 – premier jour de classe ».

    Leçon 3 de maths. Ecriture. Lecture : fin du livre « je suis en cp- dispute à la récré ».

    Après-midi : jeux dehors puis avec leur copine.

     

    Vendredi

    Matin :

    Dictée. Fiche 2 sur « petit ogre ». Lecture : moitié du livre « les histoires de Gafi ». Leçons 3 et 4 de maths.

    Fiche compréhension de texte. Lecture : 5 pages du livre « une surprise pour papa ». Leçon 4 de maths. 2 fiches dinosaures en maths.

    Après-midi : Ludothèque. Parc avec les copains. Soirée chez les copains. 

    Nos premières semaines ief

     

    Semaine 2 :

     

    Lundi

    Matin : Jeux en autonomie et jeux vidéos.

    Après-midi :

    Dictée. Fiche compréhension de texte. Fiche 3 sur « je suis en ce1 – premier jour d’école ». Leçon 5 de maths.

    Ecriture lettres et mots sur cartes ardoises. Ecriture. Son « è » du cahier le lecture. Points à relier jusqu’à 100. Leçon 5 de maths.

    Anglais : chiffres de 1 à 10.

                                              Nos premières semaines ief          Nos premières semaines ief

    Mardi

    Matin :

    Fiche 4 « je suis en ce1 ». Leçon 1 de grammaire. Leçon 1 de maths du livre « maths tout terrain ce1 » des éditions Bordas.

    Lecture de syllabes, mots, phrases. Fiche sur le son « b ». Son « b » du cahier de lecture. Leçon 6 de maths.

     

    Mercredi

    Matin : ludothèque avec entre autre jeu « tic tac boom » avec les syllabes.

    Après-midi : foot + partie de 3h de monopoly. 

    Nos premières semaines ief

    Jeudi

    Matin :  repos

    Après-midi : médiathèque

                                               Nos premières semaines ief          Nos premières semaines ief

    Vendredi

    Matin :

    Dictée. Fiche 5 « je suis en ce1 ». Lecture : fin du livre « la tour effeil à des ailes » puis résumé à l’oral. Lecture du livre entier « je suis en ce1 – le potager ». Leçon 6 de maths. Points à relier jusqu’à 100.

    Ecriture. Dictée de sons et mots. Son « s » du cahier de lecture. Lecture : livre « Sami et Julie – la dent de Julie » en entier. Fiche dénombrement de maths. Fiche sur les formes géométrique.

                                        Nos premières semaines ief         Nos premières semaines ief

    Après-midi : Emmaüs puis visite à la famille.

     

     

     

    Voilà, comme vous pouvez le voir, c’est pas l’usine ici ! Mais franchement, ça suffit largement car on avance bien ! A ce rythme là, on pourra même prendre le temps de rester plus longtemps sur les leçons difficiles.  Comme dit plus haut, nous évoluerons peut-être avec le temps, mais là, cela nous convient bien. No stress quoi !

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  • Pas de rentrée pour nos enfants

    Cette fois c’est sûr, nous démarrons l’aventure IEF (Instruction En Famille) ! Les papiers sont envoyés, et les enfants ne retourneront pas à l’école lundi matin.

    Même si ce n’est pas sans appréhension que nous avons fait ce choix, nous sommes persuadés que c’est le mieux pour nos enfants. Je vais vous expliquer pourquoi.

    Mais soyons clairs, je ne cherche en rien à justifier notre décision ! Elle a été mûrement réfléchie, et nous sommes tous les 4 en accord avec ce choix.

    Cela dit, je peux comprendre les interrogations ou même les inquiétudes de certains.

     

    Personnellement, je n’ai jamais été fan du système éducatif français… le manque de bienveillance, d’individualité, d’écoute… La pression, la compétition, les évaluations…. Sans compter la méchanceté, l’agressivité, la vulgarité entre enfants….

    Bref vous l’aurez compris, je ne trouve pas beaucoup de points positifs à l’école…

    MAIS ! malgré cela, nous avons toujours mis les enfants à l’école. Seulement au fil des années, nous avons remarqué des changements dans leurs comportements, dans leur envie d’apprendre, dans leur motivation…

    Puis quand pour Loulou, en milieu de petite section (2ème année d’école), les matins étaient rythmés par ses pleurs, ses hurlements, ses peurs…. J’ai commencé à chercher d’autres solutions. Je me suis renseignée sur l’ief, mais sans oser franchir le pas. Et il fallait aussi convaincre papa J  Nous avons tenté énormément de choses pour que ça se passe mieux pour lui, pour faciliter la séparation, pour trouver d’où venaient le soucis…. Mais rien n’a fonctionné, et nous avons fini l’année avec des chouinements le soir en allant au lit, le matin en se réveillant, et des pleurs dès le moment où on allait se brosser les dents (qui annoncait le départ à l’école) jusqu’à ce que je sois sortie de l’établissement.

    La moyenne section a commencée de la même manière et à continuée ainsi tous les jours jusqu’aux vacances de toussaint. Là, nous avons décidé de le déscolariser, même si on nous disait que c’était une erreur.

    Et bien mon loulou est tout simplement redevenu lui-même ! Moins de colère, d’agressivité…. Nous avons honnêtement quasiment pas « travaillé ». Malgré cela, il savait presque lire en mars !

    Voyant l’avance qu’il avait, nous avons tenté de le faire sauter une classe et donc de le rescolariser. Après des mois et de multiples rendez-vous, son saut de classe a été validé. Il a donc repris le mois de juin en grande section afin de se réadapter à l’école. 3 semaines compliquées….

    Est arrivé septembre, le cp. Les deux premières semaines ont été horribles… et puis il s’y est fait. Sans être content d’y aller, mais sans pleurer non plus. Il s’en sortait très bien scolairement, était même frustré car il n’apprenait rien et donc me demandait du travail à la maison…. Par contre ses retours pour le côté social n’était pas très positif… pourtant il avait l’air apprécié et intégré…

    Choupinette elle, a eu un cp pas facile non plus. Scolairement tout allait bien, même si le positif n’était jamais souligné mais bon ça, ça fait partie de mes raisons à moi de l’ief. Socialement, ça n’allait pas du tout ! Souvent seule, rejetée en début cp… elle avait un petit groupe de copains, mais elle n’était pas épanouïe. Puis les filles de sa classe ont commencé à l’embêter, à faire des remarques, à être méchante. Elle ne voulait pas que j’en parle à la maîtresse pour deux raisons :

    1.                                           1.    Elle pensait que les autres diraient qu’elle mentait, et que la maîtresse les croiraient tout le temps à elle. En gros, elle les pensait intouchables.

    2.                                           2.    Elle pensait que si j’en parlais, après ce serait pire. Ce sont ses mots à elle ! A 6 ans à peine fait, elle avait peur….

     

    Malgré ça, elle n’a pas voulu suivre son frère en IEF, je ne sais pas trop pourquoi. Nous ne l’avons pas influencée.

    Est arrivé septembre et le CE1… et là, les filles de sa classe ont augmenté le niveau de méchanceté. C’était quotidien et pesant…. Il y a eu une histoire qui a été la goutte qui a fait déborder mon vase à moi. Et à priori le sien aussi puisqu’elle m’a demandé de parler à la maîtresse.

    Celle-ci nous a écouté et prise au sérieux. Elle a agi, et du coup ça allait un peu mieux. Mais un peu avant les vacances elle m’a dit que ça commencait à redevenir comme avant et qu’elle en avait marre. On a reparlé ief. Et au milieu de ces vacances, elle a pris sa décison. Elle ne voulait plus les voir, ne voulait plus y retourner. Son frère a suivi. Et nous voilà dans l’aventure !

     

    Nos enfants sont « «haut-potentiel ». Et ce n’est pas un cadeau !! c’est compliqué à gérer car ils ont une maturité/sensibilité émotionnelle « accrue » et sont donc en décalage avec les enfants de leurs âges.
    Et comme la plupart des adultes ne connaissent pas nos enfants comme nous, forcément on se retrouve face à leur incompréhension... A l’école par exemple, c’est pris pour des comédies, pour des tentatives de culpabilisation et/ou de manipulation…. On m’a même dit une fois qu’il ne fallait pas écouter ce qu’ils me disaient !! Qu’il fallait être plus stricte, ne pas laisser le choix, leur dire que « c’est comme ça et puis c’est tout »…. Bref, tout ce qui allait à l’encontre de l’éducation positive et bienveillante que nous tentons d’avoir à la maison.

    Je ne sais pas combien de temps durera notre aventre, mais ce sera une pause bénéfique pour eux, j’en suis sûre !

     

    A vous qui me lisez, je suis ouverte à toute remarque constructive, à toute question, à entendre vos inquiétudes. Mais tant que cela reste bienveillant ! Je suis fermée à toute critique non constructive, à toute remarque désagréable et gratuite J

    Pas de rentrée pour nos enfants

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